Source👉 Source de la charte du promeneur 👈
Je garde mon chien en laisseIl peut être agréable de
voir son chien gambader librement dans une prairie. On peut trouver drôle de
voir son chien courir après une vache, un cheval ou un mouton. On peut
trouver normal de laisser son chien se rafraichir dans un bac prévu pour
l’abreuvement des animaux. L’agriculteur ne va
pas trouver cela très drôle, ni agréable... La nature même des
bovins, des chevaux ou des moutons est d'être une proie qui va fuir le
prédateur qu’est le chien. L’animal en fuite risque de casser les
clôtures laissant le cheptel en liberté. Cette fuite peut engendrer des
pattes cassées, les morsures peuvent provoquer des infections ou des
lacérations des chairs irréparables. Il n’y a parfois pas d’autres solutions
que d’euthanasier l’animal blessé pour mettre fin à ses souffrances. En plus des lésions
visibles, il y a lieu de tenir compte de l’ennemi invisible qui aura des
conséquences sanitaires et financières importantes. En laissant son chien
gambader librement, celui-ci peut déféquer dans l’herbe mais aussi dans l’eau
qui seront consommées. Les matières fécales peuvent contenir le parasite
responsable de la néosporose. Malheureusement, cette infection va
induire à la fois des avortements mais aussi contaminer la viande. En tant que gardien de la chose, les
propriétaires sont responsables des dégâts causés par leur animal.
Article 1384 alinéa 1er du Code civil : "On est responsable non
seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore de celui
qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses
que l'on a sous sa garde". |
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Je marche sur les cheminsLes champs et les
prairies sont des propriétés privées. L’accès y est donc interdit sans
l’autorisation du propriétaire. Vous ne voudriez pas voir
votre jardin visité, la barrière ouverte et votre animal de compagnie en
liberté ; il en va de même pour l’agriculteur. Vous ne voudriez pas voir
votre potager « vandalisé », pillé par des promeneurs ; il en va de
même pour l’agriculteur. Lorsqu’un
immeuble non bâti et non cultivé n’est pas clôturé, quiconque peut s’y
rendre, sauf si cela engendre un dommage ou nuit au propriétaire de cette
parcelle ou si ce dernier a fait savoir de manière claire que l’accès au
fonds est interdit aux tiers sans son autorisation. (article 3.67 § 3 du
nouveau Code civil qui est entré en vigueur le 1er septembre 2021) Les barrières appartiennent à la clôture, or
la clôture est un moyen de délimiter sa propriété (renvoie au point
précédent). De plus, en cas de dommage causé par un animal
se situant initialement dans le pré dont la barrière a été ouverte, la
personne ayant ouvert cette barrière pourrait être considérée comme
responsable du dommage. En effet, en ouvrant cette barrière, elle a commis
une faute et cette faute a engendré un dommage (article 1382 du Code civil). |
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Je ramasse mes déchetsLes bovins, les chevaux,
les moutons sont des herbivores strictes. Ils ne sont en aucun cas des
"canettovores" et des "plasticovores". L’ingestion de plastiques
peut induire des obstructions digestives majeures. Les canettes peuvent se
retrouver broyées dans les fourrages. Ces bouts d’aluminium ne sont pas
détectés par les détecteurs de métaux des machines et sont distribués avec
l’alimentation du bétail... Ce métal ainsi ingéré va transpercer, déchirer de
part et d’autre le tube digestif de l’animal. De plus, la physiologie des
ruminants est telle que le cœur est au regard d’un des estomac, le bout
de métal peut alors traverser l’estomac et percer le cœur induisant la mort
de l’animal. |
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